MURIEL MALCHUS
Artiste plasticienne
1 minute 27, 2010-2012
180 x 250 x 130 cm
tulles, acrylique,
cheveux, pampilles, argile peinte, résine, perles
Cette installation emprunte au Théâtre la méthode consistant à utiliser des tulles successifs peints pour créer un espace dans un autre.
Révélés par transparence, chacun évoque les instants d'une scène de crime entre deux femmes.
Le titre donne un repère de durée, mais la scène reste intemporelle; le lustre un repère d'espace mais ne décrit aucun lieu.
Les limites visuelles se perdent ou se fondent dans l'espace environnant.
Etamines, 2010
Installation in situ,
dimensions variables,
cheveux, aiguilles de différentes longueurs, bobines de bois
La bobine de bois surdimensionnée entourée de cheveux noués les uns aux autres, est un élément récurrent de mon travail.
Elle se définit par la notion de potentiel graphique contenu.
Des aiguilles plantées dans le mur sont les points de passages des cheveux qui, noués les uns aux autres et enroulés autour de chaque bobine, dessinent de monumentales silhouettes humaines.
Les bobines finissent et maintiennent les dessins en tension.
Revolvers-oiseaux, 2010
H 12,5 x L 16,5 x larg 3 cm
Installation in situ,
grès biscuité
Pièces réalisées au cours d'une performance en 1999 durant laquelle les revolvers-oiseaux étaient moulés et posés au fur et à mesure de leur production sur le sol durant la semaine d'exposition.
Une quarantaine de ces objets seront biscuités.
Ils réapparaîssent dans une installation in situ en 2010 ; et en 2012 l'un d'eux est peint pour l'installation 1 mn 27
Maison, 1998
Installation in situ,
cheveux, bobine de bois, crochets
Des cheveux, préalablement noués les uns aux autres et enroulés autour d'une bobine de bois, dessinent d'un trait une maison en 3 dimensions dans l'espace.
Le poids de la bobine finit et maintient le dessin en tension .
Rideau, 1995
Installation in situ perforamative,
allumettes, fil de fer, bougies
Des allumettes sont entourées de fil de
fer en rythmes croissants.
A l'aplomb de chaque axe une bougie est allumée.
Le feu libère les branches latérales
qui, après leur balancement,
prennent feu à leur tour.